Définition de PARTIAL, ALE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : par-si-al, a-l'

DÉFINITIONS

1
Qui s'attache à un parti (sens inusité aujourd'hui).
Ce tyran [Aristippe d'Argos] étant tombé sur lui [Aratus], ceux d'Argos, comme si ce n'eût pas été pour leur liberté qu'Aratus eût combattu.... se tinrent là les bras croisés, spectateurs équitables et nullement partiaux
de DACIER dans Plutarque, Aratus.
2
Qui s'attache de préférence et par prévention à. Des juges partiaux.
Un homme partial est exposé à de petites mortifications
de Jean de LA BRUYÈRE dans XII
Mais, seigneur, dit humblement Babouc, je n'ai jamais été en Perse : je n'y connais personne. - Tant mieux, dit l'ange, tu ne seras pas partial
3
Il s'est dit autrefois, en style didactique, pour partiel, qui se dit seul aujourd'hui. Eclipse partiale.

HISTORIQUE

1
XVe s.
À Paris, feust crié.... que tous ceux qui estoient familiers, serviteurs ou partiaux du duc de Bourgongne.... vuidassent sur peine de confiscation
de Jean JUVÉNAL DES URSINS dans Charles VI, 1411
2
XVIe s.
Cela n'est point la faculté de l'histoire, ains des hommes partiaux, qui abusent indignement de ce nom
de Jacques AMYOT dans Préf. XII, 39
Ilz craignoient de mettre ce magistrat de souveraine puissance entre les mains d'un personnage si partial pour la noblesse
de Jacques AMYOT dans Cor. 20
Ctesias, comme il appert assez par ses escripts, estoit homme fort ambitieux et partial des Lacedaemoniens
de Jacques AMYOT dans Artax. 16
Nous croyons que vous n'oublierez point quel lieu vous occupez, et que cela, avec la bonne vie que vous avez toujours eue, vous gardera d'estre partial et entretiendra au chemin de verité sans acception de personne
dans Lett. de François Ier, dans Rev. des Deux-Mondes, 1er avril 1858

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. partial ; esp. parcial ; ital. parziale ; d'un mot non latin partialis, dérivé de pars, partie (voy. PART 2).

Termes proches de PARTIAL, ALE